FanFic To Be With You... HOPE

La Lumière s'éteignit Brusquement, laissant dans l'ombre les Pensées déjà Sombre auxquelles Charlie était Exposé. Assis sur son lit, il pensait à La Femme qu'il aimait... avec qui il voulait passer le restant de ses Jours... dans le Coma. Il culpabilisait Tellement. Sa faute. Son Téléphone. Son Appel. Lorsque Amita était dans SA Voiture. Pourquoi? Pourquoi Lui? Pourquoi Elle? Pourquoi Eux?
Ce Sentiment de Culpabilité Tellement Fort... Le Cri de la Jeune Mathématicienne Mélangé au Crissement Aigu des Pneus Qui s'Arretaient Brusquement tournait en Boucle dans la Tête du Pauvre Charlie. Il avait tout Perdu. Enfin Presque Tout. Il lui restait trois êtres chers. Don, Alan, sans oublier Larry. Ils seraient toujours là Pour Lui...
Mais en ce moment ils n'étaient pas ici. Et Charlie préférait Rester seul. Il était indifférent à Tout. Don avait déjà Essayé de le Persuader de penser à autre chose... sans succès. Larry avait essayé de lui dire de refaire des Maths... mais comment penser à Autre Chose? Charlie était obstiné par cette Question. Comment passer à autre chose lorsque une des Personne qu'on aime le plus au Monde risque de ne jamais se réveiller et de ne jamais reprononcer votre prénom? De ne jamais plus vous serrer dans ses Bras? De ne plus jamais être là, Tout Simplement? Il avait deux pensées Bien là... Deux Désirs qui restaient Constants... Voir Amita en Pleine Forme, et Résoudre Sa Fameuse Equation "P=NP" La Lumière s'alluma Brusquement.
L'envie restait là, et Charlie ne réussissait pas à S'en débarasser. Il laissa échapper un Sanglot de sa Gorge. Les larmes commençaient à Monter. Et il ne fut pas Surpris de sentir quelques secondes après une Larme Couler le long de sa joue pour arriver à son Menton, puis tomber sur sa Main droite, encore posée sur son Pantalon. Le jeune homme suivit la chute de cette goutte d'eau qui représentait tout le désespoir qui le prenait en ce moment. La larme s'écoulait sur sa main. Il la regarda alors. Un petit mot était marqué sur sa peau. Il tourna alors sa main de 27,6 ° et la rapprocha de son visage de 184 millimètres. Le mot était effacé à 28,9% Non, non, il ne fallait pas qu'il se replonge dans son monde idéal qu'est les maths. En effet, le monde des maths est un monde parfait, surréaliste, où rien n'est beau ni mauvais, où l'on peut tout savoir. C'était dans ce monde que Charlie avait commencé sa vie et où il trouvait un certain secours lorsqu'il ne se sentait pas bien. Et là, il ne se sentait pas bien. Mais pas question de retourner dans son Refuge... Il se reconcentra alors sur sa main. Après l'avoir lu, il ferma les yeux et son visage se raidit. Puis de nouvelles larmes perlairent sur son visage.

Charlie les essuya avec sa main Gauche. Le petit mot disait:

'Je t'aime
Amita'

Puis la Porte de sa Chambre s'ouvrit, et l'ombre de son père apparut. Charlie se retourna lentement, les traits tirés par la Fatigue, qui se rendaient encore plus voyants à cause de la Lumière qui ne se nichait pas dans ses cernes marquées. Il se mordit légèrement la Lèvre quand il vut Alan s'approchant de lui avec une Photo à la Main... Charlie devinait quelle était cette photo. Surement une photo de sa mère. Mais le jeune homme n'avait pas envie de parler. Il voulait... Il ne savait plus ce qu'il voulait réellement. Tout était confondu. Il ne voulait pas parler, un point c'est tout. Après tout il était chez lui, il faisait ce qu'il voulait. Non sans mal, il se leva de son lit, Et se dirigea silencieusement vers la Porte, les yeux embués de larmes. Il ne reporta pas le moindre regard sur son père, et s'apprétait à sortit de la Pièce à nouveau éclairée. Mais, d'un Mouvement rapide, son père lui attrapa le poignet, et ferma la porte avant que Charlie n'eût le temps de la franchir. Il le força à s'assoir de nouveau sur son lit, et vérifia que la porte était bien fermée, toujours sans dire mot. Et là, Charlie se laissa glisser le long du lit et fondit en larmes. Père et Fils avaient tous deux du mal à Prendre la Parole... Finalement, Alan se décida.
'-Tu sais Charlie, c'est toujours dûr dans ces moments là. Mais tu dois te montrer fort... Amita a besoin de toi autant que tu a besoin d'elle, dit il alors d'un ton plus qu'hésitant. En Pressant son Pouce sur la Photographie de sa défunte épouse, il fermait les yeux, et Ajouta. J'ai eu beaucoup de mal à admettre que ta mère était malade.
-Porquoi tu rapportes toujours tout sur maman? cria alors Charlie en se levant et faisant face à son père. A chaque fois que Don et moi avons un Problème, tu parles Toujours de Maman!!
T'as tellement besoin de reporter ta culpabilité sur nous? Maman est morte, contrairement à Amita !!
-CHARLIE !! TU NE PARLERA PLUS DE TA MERE COMME CA !! Cria Alors Alan à son Tour.'
Il n'aimait pas l'attitude de son cadet mais le comprenait aisément... Il disait vrai, mais n'aimait pas l'admettre. A chaque problème il parlait de Margaret...
Charlie ne comprenait pas son père... il ressentait une haine enfouie dès que l'on parlait de sa mère... Il avait commis une erreur, il le savait... Il sécha ses larmes avec le bout de sa manche déjà humidifiée et comme il en sentait de nouvelle remonter à la surface il ferma les yeux et se précipita hors de sa chambre en claquant la porte sur son pauvre père qui culpabilisait de nouveau... Il culpabilisait non seulement pour la mort de son épouse, mais pour avoir rendu encore plus triste les garçons à chaque fois qu'il avait abbordé le sujet, sans s'en appercevoir ...
Il sentait également des larmes couler le long de sa joue...
Et la lumière s'éteignit de Nouveau...